Près de 2 patients atteints de la maladie d’Alzheimer sur 3 vivent à leur domicile ce qui nécessite un encadrement adapté et un minimum de précautions afin de faciliter la vie du malade, mais surtout afin de ne pas mettre la vie du malade en danger.
Conseils pratiques de sécurité | SelectAfficher> |
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Conseils environnementaux | SelectAfficher> |
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Organiser sa maison
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Favoriser l'orientation dans le temps et l'espace | SelectAfficher> |
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Prévenir les risques de dénutrition | SelectAfficher> |
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Le risque de dénutrition est fréquemment associé à la maladie d’Alzheimer. Ce risque est particulièrement important en cas de dépression, lorsque le patient vit seul et n’est plus en mesure de faire ses courses et de préparer ses repas. Faire boire la personne régulièrement, sans attendre la sensation de soif Proposer des aliments faciles à ingérer, selon les goûts, pouvant être saisis avec une cuillère ou avec les doigts. Servir les plats un par un. Augmenter le nombre de prises alimentaires dans la journée Demander à votre médecin de prescrire des compléments nutritionnels oraux hyperprotéinés et hypercaloriques.
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Conseils sur les médicaments en cas de maladie d'Alzheimer | SelectAfficher> |
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Veillez à la bonne observance des traitements. Si besoin, préparer à l’avance les médicaments à l’aide d’un pilulier. Informer votre médecin ou votre pharmacien en cas de difficulté de prise des médicaments (passage possible à des formes Lyoc ou en gouttes selon les molécules). Médicaments à éviterCertains médicaments sont à éviter car ils aggravent la maladie d’Alzheimer: Anticholinergiques: Antidépresseurs imipraminiques, Antiparkinsoniens (bipéridène, trihexiphénidyle, tropatépine), les antispasmodiques utilisés dans l’instabilité vésicale (oxybutynine, solifénacine, toltérodine), la plupart des antihistaminiques H1 sédatifs et les neuroleptiques phénothiaziniques (dont ceux à visée antiémétique à visée antiémétique tels que la métopimazine).
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Comment parler à un malade Alzheimer? | SelectAfficher> |
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Éviter les tons infantilisants ou autoritaires, générateurs d’agressivité et de colère Ne transmettre qu’une seule chose ou idée à la fois, avec des mots simples Répéter la même phrase plusieurs fois jusqu’à ce qu’elle soit comprise. Utiliser les noms des personnes, pas des pronoms (il, elle , lui, la) Poser de préférence des questions fermées (moins de difficulté à répondre par oui, non, je ne sais pas). Lui laisser le temps de répondre. Regarder le patient; être très attentif au langage corporel du patient qui compense souvent l’absence de mot par une expression du visage ou un geste. Le soignant doit aussi faire très attention à sa voix et à ses expressions corporelles Relayer la communication verbale par de la communication écrite. Laisser près du malade un petit carnet pour consigner les discussions ou les recommandations, lui faire porter une carte sur lui avec les noms et coordonnées des intervenants, et professionnels à contacter… Lui éviter la solitude: l’encourager à passer du temps en famille et avec ses amis. Ne pas parler de la personne comme si elle n’était pas là. Proscrire les messes basses qui peuvent aggraver les idées obsessionnelles de certains malades.
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Anne-Sophie DELEPOULLE (Dr en Pharmacie),
Dernière modification le: Sep 20, 2021 @ 15h17