L’alcoolo dépendance est une maladie chronique hautement récidivante. Elle s’installe progressivement sur plusieurs dizaines d’années, avec souvent alternance de périodes de consommations excessives et de consommation plus modérée. Ainsi, beaucoup de personnes tiennent plus à l’alcool qu’à leur santé
1,5 millions de personnes sont alcoolo dépendantes en France 7% des patients hospitalisés toutes causes confondues sont alcoolo dépendants.
1,3 à 1,4 million d’hospitalisations liées à l’alcool par an
Globalement, l’excès d’alcool est, directement ou indirectement, la cause de 45 000 décès chaque année en France.
Complications de l'alcoolisme chronique | SelectAfficher> |
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Les complications de l’alcoolisme sont nombreuses : pathologies digestives, notamment hépatiques et pancréatiques ; pathologies cardiovasculaires, notamment HTA et troubles du rythme ; pathologies neuropsychiatriques centrales comme périphériques ; pathologies ostéomusculaires ; pathologies cutanées. Certaines d’entre elles, une fois initiées, continuent à évoluer indépendamment de la conduite alcoolique (troubles pancréatiques par exemple). Les atteintes résultent à la fois de l’alcoolisation, des carences alimentaires l’accompagnant et de facteurs de susceptibilité génétique. Appareil digestifRisque de cirrhose, stéatose (accumulation de triglycérides dans les cellules du foie), hépatite alcoolique, pancréatite, ostéoporose, ostéomalacie, déficit de facteurs de la coagulation… Système cardiovasculaireRisque d’hypertension artérielle, de troubles du rythme cardiaque et d’accidents vasculaires cérébraux. Troubles psychiques, psychiatriques et neurologiquesL’usage chronique stimule essentiellement les neurone dopaminergiques par action directe et via la libération d’opiacés endogènes et d’endorphines. D’autres neuromédiateurs rentrent en jeu comme l’acétylcholine (mémoire, motricité) et la sérotonine (émotions, sommeil)
Troubles métaboliquesTous les métabolismes sont affectés par l’alcool, soit par action directe de l’alcool sur le foie (acidose lactique, hypoglycémie), soit par induction de maladies (hépatite, pancréatite) CancersL’alcool induit les cancers aérodigestifs supérieurs (le risque est encore plus augmenté en cas de tabagisme associé), cancers du foie, cancer colorectal, cancer du sein.
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Alcool et grossesse | SelectAfficher> |
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L’alcool entraîne des malformations chez le fœtus et des retards psychomoteurs, même en faible quantité. Exposant à de lourdes séquelles neuro-comportementales, il constitue la première des causes de retard mental d’origine non génétique.
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Alcoolo-dépendance | SelectAfficher> |
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La dépendance à l’alcool se caractérise par un désir compulsif à boire de l’alcool en quantités croissantes. L’impossibilité de satisfaire ce besoin se traduit par un syndrome de sevrage. Il y a risque de dépendance (critères définis par l’OMS):
Quels sont les signes d’une alcoolo-dépendance?Tremblement plus ou moins important des extrémités (mains, langue), conjonctives rouges, visage empourpré, couperosé, œdématié, des yeux larmoyants, une haleine alcoolisée, fatigue à la marche, douleurs à la pression du mollet, troubles du sommeil avec cauchemars et sueurs nocturnes. A l’examen clinique, on peut retrouver: une hypertension artérielle, tachycardie, asthénie, anorexie, hépatomégalie, troubles digestifs avec œsophagite, nausées et vomissements matinaux (pituites), douleurs abdominales (pancréatite), crampes nocturnes affectant notamment les mollets et autres signes de polynévrites, vertiges et incoordination motrice (d’où chutes récurrentes, hématomes) Les mécanismes physico-chimiques de la dépendance« Tous droits réservés à Arte Télévision. « Evaluer sa dépendanceFaites le test en cliquant sur ce lien
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Reconnaître les signes de manque | SelectAfficher> |
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Les signes psychiques sont systématiques, les signes physiques sont inconstants selon les patients Ces signes sont observés lorsque les effets de l’alcool s’estompent dans l’organisme, notamment au réveil ou après plusieurs heures d’abstinence.
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Signes d'un sevrage trop brutal | SelectAfficher> |
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Délirium tremens= DTLe Dt se manifeste par une agitation, tremblements, délires hallucinatoires, tachycardies, sueurs, diarrhées, vomissements, déshydratation, risque de décès par collapsus. il peut survenir jusqu’au dizième jour suivant l’arrêt de l’alcool. C’est une urgence vitale! Délire alcoolique subaigu:Les signes sont identiques au DT mais moins sévères et peuvent durer plusieurs semaines Crise épileptique généralisée
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Conseils en cas de sevrage alcoolique | SelectAfficher> |
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Marqueurs biologiques de la consommation alcoolique | SelectAfficher> |
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Certaines analyses sont utiles pour le suivi d’un patient alcoolo dépendant. Toutefois, ces marqueurs ne permettent pas de distinguer les sujets alcoolo dépendants des consommateurs excessifs non dépendants. Ils peuvent même être normaux chez des patients ayant une alcoolo dépendance sévère. Gamma GT= Gamma glutamyl transpeptidase. Cette enzyme augmente sous l’effet de l’alcool mais aussi d’autres molécules (médicaments, produits industriels), en cas de maladies hépatiques, de cancers, de diabète, d’obésité… Son augmentation se manifeste environ 3 semaines après une consommation régulière; sa demi-vie est d’environ 3 semaines. VGMVolume globulaire moyen = taille moyenne des globules rouges. Il est > 100µm3 si consommation d’alcool. Son taux est aussi augmenté en cas d’anémie macrocytaire d’autre origine que l’alcool. La durée de vie des hématies étant de 3 mois, le VGM met du temps à se normaliser après arrêt de consommation d’alcool. CDTCarbohydrate deficient transferrine ou transferrine désialylée: 80% des molécules de transferrine comportent des chaines polysaccharidiques se terminant par un acide sialique. C’est le paramètre le plus spécifique (environ 90%). Elle peut être utilisée pour le repérage et pour le suivi du sevrage. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour le dosage. En cas de consommation importante d’alcool, la transferrine normale fait place à la transferrine désyalilée. Son augmentation se produit en quelques jours, et son retour à la normale nécessite une quinzaine de jours (elle reflète la consommation sur les 2 dernières semaines). Son taux est corrélé avec le niveau d’alcoolisation. La CDT peut être augmentée en cas de maladies congénitales (anomalie génétique de la transferrine), en cas de pathologies hépatiques sévères non alcooliques (cirrhose biliaire primitive, cirrhoses, hépatite C chronique, carcinome hépatocellulaire) ou en cas de grossesse.
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Ethylotests | SelectAfficher> |
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Que ce soient des éthylotests à usage unique ou électroniques, les éthylotests s’utilisent au moins 15 minutes après toute absorption d’alcool. Les éthylotests électroniques mesurent le taux d’alcool par litre d’air expiré. Ainsi 0.25 gramme d’alcool par litre d’air expiré équivaut à la limite légale de 0,5 g/litre de sang Recommandations et mises en gardes sur les éthylotests électroniquesIl est recommandé d’attendre environ 45 minutes après la dernière prise d’alcool, pour se tester. En effet le sang met 45 minutes à absorber l’alcool.
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Quand faut-il consulter? | SelectAfficher> |
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=> revoir régulièrement votre addictologue ou votre médecin traitant pour adapter les doses de votre traitement. Signaler à tout médecin, dentiste ou pharmacien si votre traitement contient du Revia® afin d’éviter les interactions médicamenteuses avec les médicaments contre la douleur (diminution de l’activité des dérivés morphiniques)
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Comment traiter l’alcoolisme?
Stratégie thérapeutique | SelectAfficher> |
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Parmi l’arsenal thérapeutique du traitement de l’alcoolisme on peut différencier des traitements pharmacologiques substitutifs de la consommation excessive d’alcool, lorsque l’abstinence totale est recherchée, et des traitements représentant une aide à la réduction de la consommation, agissant notamment sur le « craving ». Certains médicaments (acamprosate, naltrexone, nalméfène) ont un rôle « anticraving », diminuant l’appétence pour l’alcool. Ils peuvent être prescrits quel que soit l’objectif thérapeutique envisagé avec le patient (abstinence totale ou consommation contrôlée) mais sont plus utilisés, en association avec la prise en charge psychosociale, pour faciliter le retour du patient à une consommation contrôlée d’alcool. Ils peuvent faciliter le maintien du sevrage total lorsque celui-ci est obtenu, mais n’ont pas d’effets de « substitution » à l’alcool.
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Les traitements de substitution | SelectAfficher> |
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Les traitements de substitution agissent sur la neurotransmission Gabaergique et les récepteurs GABAA et GABAB. L’alcool éthylique est lui-même un agoniste indirect des récepteurs GABAA et GABAB. Molécules autorisées dans d’autres paysL’oxybate de sodium, ou GHB (acide Gamma Hydroxy Butyrique)
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Les traitements réducteurs de la consommation d'alcool et favorisant le maintien de l'abstinence | SelectAfficher> |
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Ces produits, plus que les traitements de substitution, s’inscrivent dans les stratégies de soins dont l’objectif est la réduction de la consommation d’alcool, « consommation contrôlée », même si l’abstinence totale peut être obtenue, sous l’effet de diverses méthodes psychothérapiques, après une période de réduction des quantités consommées. AcamprosateL’acamprosate, cp à 333mg: Aotal®, est très largement prescrit par les addictologues. Par stimulation des récepteurs gabaergiques et par antagonisme des récepteurs au glutamate, cette molécule diminue l’appétence vis à vis de l’alcool. Le sevrage démasque une hypoactivité GABAergique que ce médicament concoure à normaliser. Le traitement à débuter dès le début du sevrage, il ne se conçoit pas sans l’arrêt total de toute consommation alcoolique. Posologie: sujets de plus de 60kg: 2cp 3/jour.; sujets de moins de 60kg: 2cp le matin, 1 à midi, 1 le soir. Prise de préférence en dehors des repas si la tolérance digestive est bonne. Il est initié dès le début du sevrage à J1. Sa prescription est recommandée pendant 1 an. Effets indésirables: diarrhée transitoire, prurit, érythème maculopapuleux NaltrexoneLa naltrexone, cp cp à 50mg: Revia ® bloque les opiorécepteurs et s’oppose ainsi au renforcement positif induit par les opioïdes endogènes (endorphines) produits lors de la consommation chronique d’alcool, la Naltrexone limite l’envie de boire. Posologie: 1cp par jour (éventuellement 1/2 cp par jour les 3 premiers jours). Cette posologie progressive permet de diminuer la fréquence des nausées. Le traitement est initié à la fin de la phase de sevrage. Sa prescription est limitée à 3 mois. Son association aux dérivés morphiniques est déconseillée (diminution de l’activité des dérivés morphiniques) Effets indésirables: douleurs abdominales, nausées, vomissements, arthralgies, myalgies, céphalées, insomnie, anxiété. NalméfèneLe nalméfène Selincro ®, Ce médicament est indiqué dans la réduction de la consommation d’alcool chez les patients adultes dépendants avec une consommation à haut risque (plus de 6 verres par jour), ne présentant pas de symptômes de sevrage et ne nécessitant pas un sevrage immédiat. Le nalméfène est un modulateur des systèmes opioïdes agissant sur les récepteurs μ, d, et k. L’action du Nalméfène est clairement orientée vers la réduction de la consommation, donc l’obtention d’une consommation contrôlée, et non vers l’obtention ou le maintien d’une abstinence totale d’alcool. Posologie: Les comprimés de Selincro® doivent être pris à la demande, si le patient ressent l’envie de consommer de l’alcool (de préférence 1 à 2 heures avant la consommation). L’administration peut être quotidienne la HAS lui a attribué un ASMR mineur http://www.has-sante.fr/ Le baclofèneAgoniste des récepteurs GABAB, le baclofène a démontré ses effets antispastiques, dans le traitement de maladies neurologiques comme la sclérose en plaques ou la sclérose latérale amyotrophique. Le baclofène permet une réduction d’alcool ou le maintien de l’abstinence. Baclocur peut être prescrit aux patients alcoolo-dépendants à risque élevé en échec des autres traitements médicamenteux, lorsqu’il apparaît indispensable pour réduire la consommation d’alcool afin d’améliorer leur état de santé ou éviter leur dégradation. Posologie: La posologie la plus faible efficace doit être recherchée. Pour éviter les effets secondaires (nausées, vertiges, fatigue…) une augmentation très progressive est recommandée (augmentation de 20 à 30 mg/semaine). Dose maximale 80 mg par jour Plus d’infos sur le site de l’HAS BenzodiazépinesLes Benzodiazépines (BZD), Diazépam (Valium®) en première intention (1/2 vie longue), Oxazepam (Seresta®) chez le patient âgé ou en cas d’insuffisance hépatique, mais protection moins bonne. Elles sont utilisées à la fois pour réduire la gravité du syndrome de sevrage et pour diminuer l’incidence des crises convulsives et des « delirum tremens ». L’usage des BZD comme traitement prolongé de l’alcoolodépendance, au décours du sevrage, est peu pratiqué et peu recommandé, du fait notamment des risques majorés de dépendance à ces produits chez les alcooliques. Posologie: voie orale 5 à 40 mg/jour, voie injectable 0,1 à 0,2mg/kg/injection plusieurs fois par 24 heures. Le traitement ne doit pas dépasser 8 à 10 jours pour éviter d’entraîner une dépendance, avec réduction progressive de la posologie sur les 4 à 7 derniers jours. Effets indésirables: sensations ébrieuses, céphalées, prurit, insuffisance respiratoire, amnésie antérograde, dépendance et tolérance (en cas d’utilisation au long cours) Contre indications absolues: insuffisance respiratoire sévère, apnée du sommeil, myasthénie, insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque d’encéphalopathie), sauf oxazépam.
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Vitaminothérapie | SelectAfficher> |
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En cas de consommation importante d’alcool, une carence en vitamines est souvent retrouvée pour plusieurs raisons:
Une supplémentation en certaines vitamines indispensables, notamment pour le cerveau, est donc nécessaire chez le sujet en cours de sevrage alcoolique. Vitamine B1 = thiamineUne carence en vitamine B1 est fréquente en cas d’alcoolo dépendance par négligence alimentaire et/ou par mauvaise absorption entérique. Une administration en vitamine B1 est recommandée chez tout sujet en sevrage alcoolique à la posologie de 500mg/jour pendant 10 à 20 jours. Une perfusion intraveineuse en vitamine B1 peut être proposée en cas de signes cliniques de carence pendant une semaine suivie d’un relais per os pendant plusieurs semaines. Vitamine B6Vitamine B6 = pyridoxine (Becilan®).
Attention la vitamine B6 ne doit pas être administrée au long cours (risque de neuropathie périphérique). Vitamine PPLa vitamine PP (nicotinamide ou Vitamine B3 = Nicobion®) est un cofacteur de la vitamine B6. Il entre dans les réactions d’oxydoréduction cellulaires: le NAD et le NADP. Acide foliqueL’acide folique peut être indiqué en cas de carence surtout chez la femme enceinte pour réduire le risque de malformation fœtale.
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Les solutions naturelles
Phytothérapie | SelectAfficher> |
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Chrysantellum americanumC’est une plante polyvalente cholérétique et hépatoprotectrice, intéressante en particulier lors des intoxications d’origine alcoolique, les excès alimentaires et les suites d’hépatite. Riche en saponosides et en flavonoïdes, la désintoxication se fait grâce à l’induction enzymatique du cytochrome P450, à condition de le prendre sur une période assez longue (12 jours minimum). Consommé régulièrement, le chrysantellum entraîne un inappétence à l’alcool et peut donc être proposé dans le sevrage de l’alcoolisme chronique.
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Homéopathie | SelectAfficher> |
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La dépendance à l’alcool est une maladie trop sérieuse pour être soignée par simple automédication, une consultation par un médecin homéopathe est indispensable. En cas de traitement par gouttes, demandez à votre pharmacien que la préparation soit faite en eau et non pas en alcool (méthode habituelle). Alcoolisme au stade de consommation excessive sans complication
Autres souches permettant de diminuer le désir d’alcool: Capsicum annum, Carbolic acidum, Gelsemium sempervirens, Selenium metallicum, Kalium bichromicum, Luesinum, Ranunculus bulbosus… Si vous voulez faire baisser la consommation d’alcool et provoquer le dégoût du vin et des spiritueux d’une personne à son insu: mettre 5 gouttes de teinture mère de Capsicum annum dans un litre de vin (pas plus car le vin serait imbuvable) ou 2 à 3 gouttes dans une sauce. Lien utile à consulter concernant les diathèses et l’alcool: homeopsy.com Traitement homéopathique de l’alcoolisme aggravéDans tous les cas: Ethylicum 9 CH, 5 granules matin et soir. Ethylicum correspond au tempérament du patient alcoolo dépendant Associer une ou plusieurs souches en fonction des similitudes:
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Liens utiles | SelectAfficher> |
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Sites d’information
Associations de patients
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Voies de recherche sur la dépendance à l'alcool | SelectAfficher> |
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Développement de nouveaux traitements pour le sevrage
Alcool et grossesseUne consommation d’alcool des mères pendant leur grossesse pourrait altérer la qualité des spermatozoïdes de leur fils. Une étude danoise* observationnelle monte l’existence d’une corrélation entre une consommation d’alcool pendant la grossesse (4 ou 5 verres par semaine) et une altération de la qualité du sperme des enfants de sexe masculin à l’âge adulte (diminution du volume du sperme et baisse du nombre total de spermatozoïdes). Selon le Dr CH. Ramlau–Hansen, « des études complémentaires sont nécessaires mais si ces résultats étaient confirmés ils pourraient contribuer à expliquer pourquoi la qualité du sperme a diminué au cours de ces dernières décennies et pourquoi il existe des variations d’une population à l’autre. »
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Anne-Sophie DELEPOULLE (Dr en Pharmacie)
Dernière modification le: Sep 20, 2021 @ 15h18