L’éventail des médicaments et des techniques antidouleur est très large et efficace. Le principal est de bien indiquer à votre médecin les douleurs que vous ressentez afin qu’il adapte son traitement
Les molécules anti douleur
Généralités | SelectAfficher> |
---|---|
Les différents médicaments antidouleur:Les médicaments contre la douleur sont classés en niveau selon leur puissance pour calmer les douleurs:
> Antalgiques de palier I > Antalgiques de palier II ou opioïdes faibles > Antalgiques de palier III ou opioïdes forts > Autres molécules co prescrites L’éventail des médicaments et des techniques antidouleur est très large et efficace. Le principal est de bien indiquer à votre médecin les douleurs que vous ressentez afin qu’il adapte son traitement. Règles de base concernant le traitement de la douleur:L’association de plusieurs antalgiques est possible, à condition de privilégier des mécanismes d’action différents.
|
Antalgiques non opioïdes (palier I) douleurs faibles à modérées | SelectAfficher> |
---|---|
ParacétamolAdulte: 500mg à 1g toutes les 6 heures, sans dépasser 4g/jour. Enfant 60mg/kg et par jour en 4 ou 6 prises. Le paracétamol agit à la fois au niveau périphérique et au niveau central, non seulement via une inhibition des cyclo-oxygénases, mais en impliquant aussi les systèmes cannabinoïdes et sérotoninergiques, voire peut être également opioïde, selon des travaux récents. AspirineAdulte: 500mg à 1g, 1 à 3/jour sans dépasser 4g/jour. Enfant 60mg/kg et par jour, en 4 ou 6 prises. Le mécanisme d’action est double, incluant une activité anti-inflammatoire par inhibition irréversible de la cyclo-oxygénase (radical acétyl) et une composante centrale (radical salicylate)
|
AINS: Anti-inflammatoires non stéroïdiens | SelectAfficher> | ||
---|---|---|---|
AINS: Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Floctafénine: Posologie adulte: 200mg à 400mg/jour. Durée d’action 5 à 8 heures. Analgésique périphérique pur, relativement bien toléré, mais ayant une résorption digestive variable selon les sujets. Passage transplacentaire et dans le lait. Réactions allergiques rares, nausées, vomissements, hypotension orthostatique, somnolence. Tous ces anti-inflammatoires ont une action analgésique à faible dose, leur activité anti-inflammatoire n’apparait qu’à dose élevée. Les AINS classiques sont non sélectifs et d’autres AINS inhibent sélectivement la cyclo-oxygénase de type 2, rendant ainsi leur tolérance gastrique meilleure. Mécanisme d’action des AINSLes anti-inflammatoires non stéroïdiens et l’aspirine inhibent la cyclo-oxygénase (encore appelée: cox) qui synthétise les prostaglandines (médiatrices de l’inflammation et de la douleur). Il existe deux formes de cox:
La plupart des AINS inhibent à la fois la cox-1 et la cox-2; il réduisent les phénomènes inflammatoires, mais diminuent aussi la résistance de la muqueuse gastrique à l’acidité, favorisant l’apparition de gastrites et d’ulcérations de l’estomac. Différentes classes d’AINSOn distingue 3 catégories d’AINS:
Voies d’administration des AINSQuelle que soit la voie utilisée, les effets indésirables sont identiques (risques de gastrite, même avec les suppositoires et/ou avec la voie intramusculaire…).
Effets indésirables des AINSDigestifs: (dyspepsie, gastralgies nausées) fréquentes et réversibles à l’arrêt du traitement. Les AINS ne doivent pas être utilisés au long cours car il induisent des effets digestifs (maîtrisés par les inhibiteurs de la pompe à protons:IPP) Réactions cutanéomuqueuses allergie à la molécule ou expression du syndrome de Widal: éruptions diverses, stomatite, rhinite, bronchospasme pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique. En cas d’antécédents de photodermatose avec les anti-inflammatoires appliqués localement (Kétoprofène par exemple), il existe un risque d’allergie croisée avec les AINS pris par voie orale. Risque d’insuffisance rénale: les AINS sont à l’origine d’environ 1/3 des insuffisances rénales aiguës par inhibition des prostaglandines vasodilatatrices des l’artère rénale, rétention hydrosodée (œdème des membres inférieurs), augmentation de la pression artérielle ou décompensation d’une cardiopathie congestive. Risque d’insuffisance rénale aigue en cas d’association avec certains antihypertenseurs (IEC, diurétiques…). En cas de présence de sang dans les urines, stopper le traitement par AINS en raison de leur toxicité vésicale. Cardiovasculaires: tous les AINS favorisent les accidents thrombotiques (infarctus du myocarde, AVC) par augmentation de la PA systolique. Ce risque semble augmenté avec le diclofénac et avec les coxibs. Le suivi de la pression artérielle est indispensable sous AINS car les AINS sont susceptibles d’augmenter la pression artérielle notamment chez les patients hypertendus par rétention hydrosodée, inhibition de la synthèse des prostaglandines vasodilatatrices ou par effet vasoconstricteur propre des AINS. Complications gynéco-obstétricales: par inhibition de la cox-2, les AINS sont tocolytiques (inhibition des contractions utérines) et exposent le fœtus à une fermeture prématurée du canal artériel et à une insuffisance rénale fœtale à partir du 6ème mois de grossesse. Contre indications des AINSCommunes à tous les AINS:
Spécifiques à certains AINS:
Associations déconseillées avec les AINSL’association est déconseillée avec:
Précautions d’emploi des AINSL’utilisation prolongée d’AINS n’est possible que dans le cadre d’une surveillance stricte clinique (mesure de la pression artérielle) et biologique (hémogramme, enzymes hépatiques, fonction rénale). De plus certaines associations médicamenteuses nécessitent des contrôles particuliers:
Néfopam Acupan®Le Néfopam est un analgésique non morphinique possédant un mécanisme d’action centrale mal connu: il inhibe la recapture de la sérotonine et de la dopamine. Utilisé par voie injectable (IM ou IV). Ses effets indésirables sont principalement liés à sa faible activité anticholinergique (sècheresse buccale, rétention urinaire…) Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
Des précautions sont nécessaires en cas d’insuffisance hépatique ou d’insuffisance rénale. Évitez les boissons alcoolisées : augmentation du risque de somnolence.
|
Antalgiques opioïdes faibles (palier II) pour les douleurs modérées à intenses | SelectAfficher> |
---|---|
Ces médicaments peuvent être associés à des antalgiques de palier I ou des corticoïdes en cure courte. Effets indésirables: constipation pouvant être prévenue systématiquement par des conseils hygiéno-diététiques et des laxatifs osmotiques dans les traitements au long cours. Somnolence, nausées, états vertigineux peuvent également survenir. Sècheresse buccale et hypersudation en plus pour le tramadol Contre-indications: La codéine est contre indiquée en cas de crise d’asthme, d’insuffisance respiratoire sévère et est déconseillée en cas d’insuffisance hépatocellulaire. Niveau 2aCodéine, dihydrocodéine Dafalgan codéine®, Dicodin®, Prontalgine®Posologie: 30 à 120mg/24 heures chez l’adulte en 3 prises. En augmentant les doses de codéine, on finit par atteindre un seuil à partir duquel l’effet analgésique ne progresse plus au détriment des effets indésirables. L’effet antalgique de la codéine est dû à sa conversion en morphine (10% environ) par déacétylation métabolique au niveau du foie. La codéine n’est antalgique que chez 90% des patients, car 10% de la population est génétiquement dépourvue de l’enzyme nécessaire. Son activité analgésique est 10 fois plus faible que celle de la morphine. Tramadol (Topalgic® , Contramal®, Zamudol® Tramadol-paracétamol (Ixprim®, Zaldiar®)Le tramadol est transformé dans l’organisme en un métabolite actif, l’O-desméthyltramadol. Il agit sur les récepteurs opioïdes de type mu, inhibe la libération de substance P, ainsi que la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine (deux neurotransmetteurs impliqués dans l’inhibition descendante de la douleur); ce qui le rapproche des antidépresseurs tricycliques. Posologie maximale 400mg/jour, en fragmentant les prises toutes les 4 à 6 heures, (6 heures pour l’association tramadol-paracétamol). Il a un intérêt dans le traitement des douleurs neuropathiques chez le diabétique ou d’origine mixte. Le tramadol présente un faible potentiel de dépendance et peut être pris au long cours sans problème. Effets indésirables: Le tramadol entraine surtout des nausées et des vertiges. Contre indications: Le tramadol est contre-indiqué en cas de grossesse. Tapentadol (Palexia®)Le tapentadol est chimiquement proche du tramadol. Il agit aussi sur les récepteurs opioïdes de type mu, inhibe la libération de substance P, ainsi que la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine (deux neurotransmetteurs impliqués dans l’inhibition descendante de la douleur); ce qui le rapproche des antidépresseurs tricycliques. Ce double effet confère à cette molécule une activité aussi bien sur les douleurs nociceptives que neuropathiques. Effets indésirables: surtout ceux des opioïdes comme les troubles neuropsychiques, dépendance. Il donne moins d’effets secondaires de type digestifs que les dérivés opioïdes Niveau 2bBuprénorphine (0,2mg= Temgesic®, haut dosage= Subutex®) Nalbuphine0,2 à 0,4mg sous la langue, toutes les 8 heures. La buprénorphine se comporte comme un agoniste partiel des récepteurs mu, ce qui explique la limitation de son activité antalgique du au fait d’un « effet plateau » aux alentours de 1,2mg/24 heures, soit l’équivalent de 60mg/24 heures de morphine par voie orale. La buprénorphine est plus efficace sur les douleurs neurogènes que les opiacés conventionnels et ne donne pas lieu de tolérance croisée avec ceux-ci. Le subutex® (buprénorphine haut dosage) est utilisé en substitution aux opiacés dans le cadre d’un sevrage (à l’héroïne par ex). Sa prise se fait par voie sublinguale. Ne pas avaler les comprimés mais les laisser sous la langue pendant 5 à 10 minutes
|
Antalgiques opioïdes forts (palier III) douleurs intenses à très intenses | SelectAfficher> | ||||
---|---|---|---|---|---|
Cholhydrate de péthidine Dolosal® Morphine Actiskénan®, Skenan®,Sevredol® Dérivés morphiniques: Fentanyl: Durogesic® Matrifen® , Actiq®, Abstral®, Breakyl®, PecFent® Effentora®,Instanyl® spray nasal Oxycodone: Oscontin®, Oxynormoro® Hydroporphone Sophidone LP® La morphine est le métabolite actif de la codéine, codéthyline, pholcodine et des opioïdes forts, comme le fentanyl. Elle stimule les récepteurs aux endorphines selon des profils sensiblement différents d’un produit à l’autre :
1mg de morphine IV équivaut à 2 mg de morphine par voie sous-cutanée= 3mg de morphine per os L’oxycodone est l’opiacé de première intention dans le traitement des douleurs chroniques cancéreuses intenses ou rebelles aux opiacés de pallier 2. 10mg d’oxycodone équivalent à 20mg de morphine orale. L’hydromorphone est un agoniste sélectif des récepteurs opioïdes mu. Il est indiqué dans le traitement des douleurs intenses d’origine cancéreuse en cas de résistance ou d’intolérance à la morphine. Sa puissance analgésique est plus de sept fois supérieure à la morphine (5 à 10 fois supérieure à la morphine). Le fentanyl est 75 à 100 fois supérieure à celle de la morphine administrée par voie parentérale, en raison de sa forte lipophilie lui permettant de franchir la barrière hémato-encéphalique. Cette molécule peut être administrée par voie transdermique (patchs), voie sublinguale (sucettes, comprimés oravescents), voie nasale (spray nasal). Les voies transdermiques et orales à libération prolongées sont utilisées pour traiter les douleurs chroniques, les voies sublinguales ou nasales sont des formes à libération rapide et sont réservées pour traiter les accès de douleurs paroxystiques chez les patients cancéreux recevant déjà un traitement de fond par des opioïdes. Au delà de 4 accès paroxystiques par jour, il faut envisager d’optimiser le traitement de fond opioïde La spécialité Pecfent® utilise la technologie PecSys, qui permet la formation d’un gel de pectine sur les parois nasales et une diffusion de Fentanyl in situ, limitant l’effet de premier passage hépatique. La galénique de Breakyl® repose sur la technologie BEMA (BioErodible MucoAdhésive). Ce système de délivrance par la muqueuse gingivale est conçu pour permettre un passage direct de fentanyl dans la circulation sanguine. Il s’agit un film orodispersible rectangulaire de 263 µmètres comprenant deux faces. La face rose bioadhésive contient le citrate de fentanyl, elle adhère à la muqueuse buccale de la joue en cinq secondes et délivre une dose uniforme et précise de fentanyl. La face blanche inactive minimise la libération du principe actif dans la salive et limite sa déglutition. La dissolution du film est habituellement complète dans les quinze à trente minutes sans laisser de résidu. Indications des opiacés
Rotation opiacéeCette rotation permet d’optimiser l’index thérapeutique global de la pharmacothérapie antalgique. Elle limite les risques d’accoutumance, pallie à l’intolérance de certaines molécules, ainsi qu’à l’accumulation de certains métabolites. Précautions d’emploi des antalgiques opioïdes forts
Effets secondairesSomnolence, nausées et vomissements, constipation (prescription systématique d’un laxatif conseillée. En cas d’inefficacité des laxatifs, possibilité d’avoir recours à Relistor®), troubles cognitifs (confusion, défaut de mémorisation..), une anxiété, une agitation, des hallucinations, des troubles de l’humeur, ainsi qu’une dépression respiratoire. Les morphiniques ne conduisent pas à des phénomènes de dépendance dans les contextes douloureux.
Contre-indications
|
Autres molécules co-prescrites en cas de douleurs rebelles, chroniques, ou neuropathiques | SelectAfficher> |
---|---|
Les douleurs neuropathiques répondent peu ou mal aux antalgiques classiques. Le choix du traitement se fait au cas par cas, selon le type de douleur et le profil du patient: âge, fonction rénale, retentissement psychologique de la douleur. Les molécules décrites ci-dessous sont indiquées dans les douleurs neuropathiques en traitement de fond pour une durée de traitement d’au moins 6 mois. Elles peuvent être associées aux antalgiques classiques lors des accès douloureux. Leur posologie et leur arrêts sont progressifs. Ne pas stopper le traitement trop tôt (même si vous n’avez plus mal), au risque de voir réapparaitre la douleur (risque d’effet rebond)! Leur efficacité n’est pas immédiate. Plusieurs traitement peuvent être nécessaires afin d’obtenir une antalgie suffisante. Le soulagement est souvent partiel. Anticonvulsivants : Carbamazépine (Tégrétol®), Clonazépam (Rivotril®), Prégabaline (lyrica®), Gabapentine (Neurontin®)Les anticonvulsivants ou antiépileptiques sont prescrits en première ligne. Leur mécanisme exact dans la douleur est encore inconnu; toutefois, il serait lié à leur capacité globale à réduire l’activité neuronale périphérique comme centrale. Ils sont surtout efficaces dans les accès paroxystiques neuropathiques (qu’ils « écrêtent ») et sur les dysesthésies, moins efficaces dans les douleurs continues
Antidépresseurs Amitriptiline (Laroxyl®), Clomipramine (anafranil®), Imipramine (Tofranil®)Venlafaxine (Effexor®), Duloxétine (Cymbalta®)Les antidépresseurs tricycliques sont actifs sur les douleurs neuropathiques, mais leur faible index thérapeutique en limitent l’utilisation. Les antidépresseurs d’action duale (bi-aminergiques) sont des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, ce qui renforce les contrôles inhibiteurs descendants. Ils s’emploient en première intention dans les douleurs liées à la neuropathie périphérique du diabète uniquement à la posologie pour la duloxétine de: 60mg par jour en une seule prise au cours ou en dehors d’un repas (posologie pouvant être portée à 120mg/jour; la réponse au traitement étant évaluée au bout de 2 mois). Attention toutefois au risque de syndrome hypersérotoninergique, aux signes digestifs et aux troubles hépatiques (duloxétine seulement). Les antidépresseurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (IRS) sont peu ou pas efficaces dans le traitement des douleurs neuropathiques. Le citalopram et la paroxétine ont toutefois fait preuve d’efficacité réduite dans les douleurs du diabétique. Baclofène (Lioresal®)Dérivé de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA), le baclofène est un myorelaxant à point d’impact médullaire agoniste du récepteur GABAB inhibant les réflexes mono- et poly synaptiques au travers de la moelle épinière dont l’effet se concentre sur la relaxation des muscles squelettiques. Il est communément prescrit (hors AMM) dans le traitement des paroxysmes algiques neuropathiques à la posologie d’entretien de 30 à 90mg/jour, voire plus, mais son index thérapeutique étroit en fait un traitement de seconde ligne. Antalgiques cannabinoïdesChez les patients souffrant de sclérose en plaques gênés par une spasticité, une AMM a été accordée en France pour un spray buccal à base d’un mélange d’extraits de cannabis (Sativex®). Douleurs cancéreuses:En cas de douleurs cancéreuses: la radiothérapie permet de diminuer le volume de la tumeur et de limiter l’inflammation. L’effet antalgique n’est pas toujours immédiat, il peut apparaitre en quelques semaines. La chimiothérapie réduit le volume de la tumeur mais elle peut aussi être responsable de douleurs selon la toxicité des molécules utilisées OxygénothérapieL’oxygène pur, administré précocement atténue considérablement en moins d’un quart d’heure les crises d’algies vasculaires de la face.* Protoxyde d’azote-oxygène Kalinox®Le mélange protoxyde d’azote-oxygène 50/50 (MEOPA, commercialisé sous le nom de Kalinox®) a pour principe actif le protoxyde d’azote. L’oxygène supprimant le risque d’hypoxie Le protoxyde d’azote associe anxiolyse, analgésie et amnésie. Il agit en quelques minutes et procure une analgésie comparable à l’injection de 10mg de morphine en sous-cutanée. Cette « sédation consciente » est souvent utilisée en milieu hospitalier avant des gestes douloureux (ponctions, pansements, mobilisation pour kinésithérapie…)
|
Conseils
Conseils sur les analgésiques | SelectAfficher> |
---|---|
Insuffisance rénale et hépatiqueLa posologie de la plupart des analgésiques (notamment les morphiniques) doit être adaptée en fonction d’une éventuelle insuffisance rénale. La prudence doit être de mise chez l’insuffisant hépatique (adaptation des posologies) Le paracétamol est déconseillé en cas d’insuffisance hépatique en raison du risque d’hépatite grave Contre-indications absolues des médicaments contre la douleurEn dehors des cas de grossesse, d’allaitement, et d’insuffisance hépatique décrits plus haut. L’ibuprofène ne doit pas être utilisé en cas d’ulcère (ou d’antécédents) gastroduodénaux. Les opiacés sont contre-indiqués en cas d’insuffisances respiratoires ou hépatiques sévères. Effets indésirables des principaux analgésiques
Interactions médicamenteusesLes effets sédatifs des morphiniques peuvent être majorés par d’autres médicaments déprimant l’activité du système nerveux central, comme les neuroleptiques, benzodiazépines et autres anxiolytiques, antidépresseurs sédatifs, hypnotiques, antihistaminiques H1, antihypertenseurs centraux, l’alcool… La doluxétine (Cymbalta®) est métabolisée par les cytochromes CYP 2D6 et CYP1A2, ce qui explique sa contre indication d’une association avec la fluvoxamine et les quinolones (inhibiteurs du CYP1A2).
|
Conseils sur les opioïdes forts = stupéfiants | SelectAfficher> | ||
---|---|---|---|
|
Anne-Sophie DELEPOULLE (Dr en Pharmacie)
Dernière modification le: Sep 20, 2021 @ 15h17