Appelée encore allergie solaire, la lucite estivale est due à une sensibilité anormale aux UV. Elle touche près de 10% des adultes, a une prédominance féminine (90%) et a tendance à récidiver chaque année en s’aggravant. Mais heureusement des solutions existent
12 à 72 heures après exposition au soleil, les parties découvertes du corps se couvrent de papules non confluentes très prurigineuses proches de l’urticaire.
Cette éruption qualifiée de « boutons de soleil » épargne le visage et persiste environ 1 semaine. Elle disparaît spontanément sans laisser de cicatrices avec l’apparition du bronzage.
Beaucoup plus énergétiques que les UVA, les UVB sont responsables des coups de soleil et du photo vieillissement, mais les UVA sont fortement impliqués dans les phénomènes de photodermatose. Contrairement aux UVB, les UVA pénètrent les couches profondes du derme et jouent un rôle majeur dans les phénomènes d’immunosuppression et de photocarcinogénèse. Les UVA provoquent une hyperactivité des cellules immunitaires (cellules de Langerhans) et participent à la destruction des membranes cellulaires, libérant des éléments intracellulaires non reconnus par les cellules immunitaires.
Porter de préférence des vêtements longs (de couleurs foncées qui filtrent les UV; le blanc filtre uniquement les infrarouges), des chapeaux à larges bords.
Utiliser un écran solaire de protection > ou égal à 25 et anti-UVA longs.
Les filtres chimiques Mexoryl SX hydrosoluble, Mexoryl XL liposoluble, Tinosorb M hydrosoluble, Tinosorb S liposoluble, Uvinul A+ et Parsol 1789 sont particulièrement protecteurs contre ces UVA.
Se méfier des temps couverts (nuage, altitude), du vent et de la réverbération possible . Ainsi le parasol protège peu des UV du fait de leur réverbération sur le sable
Attention aux substances et aux médicaments photosensibilisants
Ces molécules ont une AMM pour la prévention des lucites. Ils sont à débuter une semaine avant l’exposition. Chloroquine (Nivaquine®) et hydroxychloroquine (Plaquénil®).
L’hydroxychloroquine est déconseillé pendant la grossesse. Des troubles psychotiques et un comportement suicidaire a été rapporté chez les patients ayant reçu ce médicament à haute dose.
Nicotinamide
Le nicotinamide ou vitamine B3 (Nicobion® 5OO) peut améliorer dans certains cas une lucite estivale. Les résultats sont variables avec cette molécule
Photothérapie
La puvathérapie ou photothérapie UVB à spectre étroit
Corticothérapie systémique
Thérapeutique exceptionnelle réservée aux formes invalidantes (Kénacort® Retard)
La cétirizine (Zyrtec, Zyrtecset, Actifed® Allergies, Humex® Allergie cétirizine, Réactine®, Alairgix®) est parfois prescrite en curatif à la posologie de 2 prises/jour.
Toutefois, il faut se méfier de tous les antihistaminiques. En effet, les antihistaminiques sont photo sensibilisants et risquent d’aggraver la réaction. (Ne plus s’exposer au soleil du tout durant le traitement)
Médicaments sensibilisants
Il faut absolument se méfier de tous les médicaments photo sensibilisants en cas de lucite estivale…
Pour en savoir plus, consulter notre fiche conseil
Ces compléments alimentaires sont à base de caroténoïdes comme le lycopène, zéaxanthine, asthaxanthine, lutéine…
Lycopène
Le lycopène est issu de l’extraction de tomates mures. Il possède des activités anti-radicalaires et antioxydantes. C’est un piégeur de radicaux libres. Il stimule la synthèse de mélanine et améliore la tolérance au soleil.
Pris suffisamment à l’avance avant l’exposition solaire, les compléments alimentaires « spécial solaire » protègent de la lucite estivale et permettent d’obtenir un bronzage plus uniforme.
Compléments alimentaires « spécial solaire »
Posologie: Prendre 1 capsule par jour de préférence au milieu du repas. La durée des cures est en moyenne de 3 mois : 15 jours avant l’exposition, pendant la durée de l’exposition, puis 15 jours à un mois après.
Mise en garde:
Ils sont réservés à l’adulte.
Attention: ces compléments alimentaires ne protègent pas des méfaits du soleil (coups de soleil, cancers de la peau). Ils doivent être pris en complément de toutes les mesures de protection efficaces contre le soleil.
Les caroténoïdes sont déconseillés chez les gros fumeurs
Attention si vous portez des lentilles de contact annuelles, risque de coloration irréversible.
Prévenir et soigner la lucite estivale par homéopathie
Traitement curatif de la lucite estivale par homéopathie
Dans tous les cas
Muriatic acidum 15CH éruptions érythémateuses et œdémateuses ou papulovésiculeuses, prurigineuses et brûlantes, déclenchées par le soleil. Sucer 5 granules matin et soir
Hypericum perforatum 15CH. Indiqué dans les photosensibilisation dont les lucites, les photodermatoses idiopathiques, certaines récurrences herpétiques et manifestations de zona. Sucer 5 granules matin et soir
Ajouter une autre souche selon les modalités:
Apis 9CH : érythème rose d’allure urticarienne amélioré par les applications froides.
Urtica urens 7CH : Même tableau que Apis mais aggravé par le toucher et l’eau froide. Prurit amélioré par l’application du chaud.
Belladonna 7CH : Peau rouge chaude, douloureuse avec érythème rappelant la scarlatine. La peau est parfois déformée par l’œdème.
Histaminum 9CH 1 dose s’il s’agit d’une poussée urticarienne.
sucer 3 à 5 granules en alternance 4/jour jusqu’à amélioration.
Traitement préventif de la lucite estivale par homéopathie
Apis 9CH : 1 dose le jeudi
Natrum muriaticum 9CH : 1 dose le dimanche
Démarrer le traitement préventif 3 à 4 semaines avant la période de risque
Le lycopène est issu de l’extraction de tomates mures. Il possède des activités anti-radicalaires et antioxydantes. C’est un piégeur de radicaux libres. Il stimule la synthèse de mélanine et améliore la tolérance au soleil.
