Cataractes congénitales
Ces cataractes sont présentes dès la naissance. Elles sont héréditaires, génétiques ou sont la conséquence d’embryopathies carentielles, métaboliques, toxiques, liées aux radiations, parasitaires ou virales (rubéole pendant les 3 premier mois de la grossesse)
Cataractes acquises
Ce type de cataracte peut se développer à n’importe quel âge. Elles ont une évolution plus rapide que les cataractes liées à l’âge. Elles sont liées à des plaies ou des contusions au niveau de l’œil, à une exposition à des agents
physiques ou chimiques, à des troubles métaboliques (diabète, obésité, hypocalcémie prolongée, homocystinurie, neurofibromatose de type II, maladie de Wilson, trisomie 21), maladies oculaires (uvéites, myopie
forte, rétinite pigmentaire, décollement de la rétine)
Cataractes médicamenteuses
Les cataractes d’origine médicamenteuses semblent rares. Les corticoïdes au long cours, quelle que soit la voie d’administration (générale, inhalés,
intraoculaires, cutanés au niveau du visage). Certains médicaments injectés en intraoculaire (traitement de la DMLA, du décollement de rétine) en raison du traumatisme local, la prise au long cours de collyre à base de pilocarpine (myotique), peuvent entrainer une opacification du cristallin. Certains cytotoxiques ou le tamoxifènes ont été décrits comme pouvant provoquer des cataractes. Certains neuroleptiques (chlorpromazine), certains antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine) ont été décrits comme rarement cataratogènes, le diazépam, pris en continu pendant plusieurs années provoque des formations d’opacité brunes au niveau du cristallin. Le clomifène (stimulation ovarienne) est à l’origine de rares cas
de cataracte. Autres molécules potentiellement cataractogènes, déféroxamine, nifédipine, allopurinol, isotrétinoïne…