Cette plante qui pousse sur les terres incultes et sur les bords des chemins, au premier abord sans intérêt, est un véritable trésor de la nature. C’est en effet une puissante détoxifiante, et forme un bouclier sur nos cellules du foie. Elle est capable de soulager les effets secondaires sur le foie des chimiothérapies et de prévenir les graves intoxications par l’amanite phalloïde…
La chardon marie (Silybum marianum ou Carduus marianus) est un chardon bisannuel pouvant dépasser 1m de hauteur. Elle appartient à la famille des astéracées.
Les fleurs sont pourpre, tubuleuses, réunies en capitule violacé solitaire et terminaux entourés de bractées épineuses.
Ses feuilles sont vert pâle brillantes, épineuses et marbrées de blanc
Les fruits sont des akènes noirs ressemblant à des graines de tournesol.
On la retrouve principalement sur les terres incultes ou au bord des chemins sur le pourtour méditerranéen, rarement au nord de la Loire.
Le nom de marianum vient du nom de la vierge marie qui se serait cachée des soldats d’Hérode, dans un buisson de chardon-marie. Donnant le sein à l’enfant Jésus, quelques gouttes de lait seraient tombées sur les feuilles, lui donnant ces taches blanchâtres…
Le chardon-marie est connu depuis l’antiquité.
Pline l’ancien préconisait déjà à l’époque de la consommer avec du miel pour chasser l’excès de bile noire, humeur que l’on pensait secrétée par le foie et qui provoquait la mélancolie.
Le terme Silybum qui vient du latin et du grec (silybon et sillybon) signifie chardon comestible.
Les feuilles ont été utilisées au états unis pour stimuler l’appétit et la digestion. On les a aussi utilisé pour combattre la fièvre.
Plus tard, au XIXe siècle, on l’utilise pour traiter certains troubles menstruels, comme les règles abondantes, mais aussi les varices et les congestions de la vésicule biliaire et des reins.
Hépatoprotectrice: la silybine stabilise la membrane des hépatocytes, empêchant la pénétration de substances toxiques (comme les amanitines, toxines des amanites phalloïdes)
Anti-oxydante: maintien le pool cellulaire de glutathion et de SOD (superoxyde dismutase).
Cholagogue et cholérétique (stimule et permet l’excrétion de la bile)
Protecteur gastrique: inhibe la synthèse des leucotriènes impliquées dans les ulcères gastriques
Détoxifiant hépatique: active les voies métaboliques de phases I et II
Immunomodulatrice
Augmente la tension artérielle par action sur les surrénales
La silybine est utilisée en intraveineuse (20 à 50mg/kg/j) en cas d’intoxication par les amanites phalloïdes
Le chardon-marie est indiqué en cas d’hépatites virales, médicamenteuses, alcooliques, fibroses et lenteurs digestives.
Il aide à détoxifier le foie en cas de chimiothérapie (sur prescription médicale uniquement dans cette indication)
Posologie
Teinture mère: 50 gouttes jusque 3/jour
Extrait fluide: 5 ml 3/jour
Gélules
Il est préférable de faire des cures discontinues renouvelables de 3 semaines, avec une pause d’une semaine
Voie externe
Le chardon marie, riche en polyphénols, contribue à lutter contre les agressions extérieures. Anti-oxydant , il maintient le pool cellulaire de glutathion et de SOD (superoxyde dismutase). Ses propriétés antioxydantes sont mises à profit dans certains soins anti-âge.
Le chardon-marie en homéopathie porte de nom de Carduus marianus.
C’est un remède d’action limitée, principalement utilisé comme draineur hépatovésiculaire et pour traiter l’insuffisance veineuse (varices hépatiques, surtout de la jambe gauche)
Caractéristiques
Aggravation par la bière, par l’alcoolisme, couché sur le côté gauche
Exemples
Pour éviter les troubles liés aux médicaments hépatotoxiques, prendre durant toute la prise des médicaments: Carduus marianus TM à 6 DH
Si beaucoup de similitude avec le remède: association hépatisme + troubles veineux + latéralité gauche + buveur de bière: prendre des dilution moyennes à hautes
La chardon marie (Silybum marianum ou Carduus marianus) est un chardon bisannuel pouvant dépasser 1m de hauteur. Elle appartient à la famille des astéracées.
