Pour certaines maladies graves, la vaccination est la seule arme permettant à notre organisme de se défendre. Qu’est-ce qu’un vaccin? Comment sont-ils préparés? Quand faut-il se faire vacciner? Voici la réponse à toutes vos questions
Vaccination, principes généraux | SelectAfficher> |
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Un vaccin est une préparation antigénique, dont l’administration à un sujet réceptif reproduit en toute innocuité la réponse immunitaire provoquée par une infection bactérienne ou virale. Les vaccins permettent au sujet vacciné de développer une immunité active (comme s’il avait fait l’infection), induisant une mémoire spécifique du système immunitaire qui sera activée en cas de contact avec l’agent virulent dit « sauvage ». Un vaccin doit posséder 3 grandes caractéristiques:
Variabilité de la réponse immunitaireCertains facteurs influencent la réponse immunitaire:
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Différents types de vaccins
Vaccins vivants atténués | SelectAfficher> |
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Les vaccins vivants atténués sont des bactéries et surtout des virus qui ont subi une atténuation de leur pouvoir pathogène grâce à des passages répétés sur des milieux de culture (rougeole, oreillons, rubéole, fièvre jaune, BCG, polyomyélite oral, rotavirus, varicelle…) Ils induisent, après une dose unique, une immunité proche de celle qui succède à une infection naturelle. Ce sont des vaccins fragiles. Contre indication: sujet immunodéprimé et grossesse |
Vaccins inactivés ou inertes | SelectAfficher> |
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Les vaccins inactivés ou inertes sont des préparations de virus ou de bactéries dont le pouvoir infectieux a été détruit par traitement physicochimique, sans en avoir altéré le pouvoir immunogène. On peut retrouver des virus entiers, de sous-unités virales (ou fractions antigéniques) ou de peptides viraux. Ces vaccins présentent moins d’effets secondaires, mais ils sont aussi moins immunogènes. Vaccins entiers inactivésvaccins contre la polyomyélite injectable, le vaccin contre la grippe, l’hépatite A, l’encéphalite japonaise, l’encéphalite à tique, la rage l’agent bactérien ou viral est entier et inactivé par un procédé chimique ou physique (chaleur, rayons UV) qui le rend non infectieux mais capable de produire une protection immunitaire efficace. Leur innocuité est bonne, ils sont peu fragiles mais leur efficacité est très variable d’un vaccin à un autre. C’est pourquoi, plusieurs injections ou le recours aux adjuvants sont nécessaires. Vaccins « sous unités »antigènes des capsules bactériennes du pneumocoque, de l’Haemophilus influenzae b (Hib) et du méningoque (vaccins acellulaires), protéines de capside du papillomavirus humain Ces vaccins correspondent à une fraction protéique ou glycosidique précise de l’agent pathogène qui stimule la réaction immunitaire; ce sont des particules virales. Plusieurs injections ou le recours aux adjuvants sont souvent nécessaires. |
Vaccins sans aucun agent infectieux | SelectAfficher> |
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AnatoxinesCertaines bactéries doivent leur pouvoir pathogène à la sécrétion de toxines responsables des symptômes de la maladie, comme Clostridium tetani (tétanos) et Corynebacterium diphteriae (diphtérie). Les anatoxines sont des vaccins protéiques obtenus en traitent les toxines par le formaldéhyde qui les transforme en anatoxines immunogènes mais non pathogènes. Elles induisent dans l’organisme la production d’antitoxines, neutralisant les toxines Vaccins issus de la recombinaison génétiqueVaccins contre l’hépatite Vaccins à ARN messagerL’ARN, c’est un code génétique, comme une recette qui indique aux cellules, quand elles le reçoivent, quelles protéines fabriquer. En injectant un certain ARN dans l’organisme, on peut donc leur demander de fabriquer la protéine que l’on veut. Les vaccins à ARNm sont capables d’activer les deux volets de la réponse immunitaire de manière suffisante pour se passer d’adjuvant. Il a été démontré que les vaccins à ARN messager stimulent aussi bien la réponse immunitaire cellulaire (lymphocytes T CD4+ et CD8+), que la réponse immunitaire humorale (activation des lymphocytes B et production d’anticorps spécifiques de l’antigène). L’ARNm peut aussi déclencher l’immunité innée (via les cellules dendritiques, les monocytes et les lymphocytes B). Lorsque ces cellules sont en contact avec l’ARN simple-brin, elles sécrètent du l’IFN-alpha et d’autres chimiokines. Par ce mécanisme, c’est bien la molécule d’ARN elle-même qui active ces mécanismes et non l’antigène protéique traduit. Afin de protéger ces ARN messagers des ribonucléases présentes dans les tissus et le sang, et d’améliorer leur pénétration dans les cellules, ceux-ci sont encapsulés dans des liposomes (petites bulles de lipides) Aucun risque d’intégration à notre génome: Lors de l’injection de ce vaccin, les cellules qui reçoivent l’ARN codant pour la protéine Spike sont principalement les cellules musculaires : en aucun cas l’ARN ne va jusqu’aux cellules des gonades. Il ne peut donc pas être transmis d’une génération à l’autre. Enfin, les cellules produisant la protéine Spike suite à l’injection du vaccin sont rapidement détruites par le système immunitaire. L’ARN étranger ne reste donc pas longtemps dans l’organisme : il produit juste ce qu’il faut pour entraîner le système immunitaire à réagir en cas d’infection « naturelle » par le virus avant d’être éliminé.
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Composition des vaccins
Les adjuvants | SelectAfficher> |
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sels d’aluminium, ASO42, squalène, tocophérol, protéine porteuse Les adjuvants permettent d’augmenter et de prolonger la réponse immunitaire des vaccins inactivés ou sous-unitaires, moins immunogènes que les vaccins vivants atténués. Ils permettent d’amplifier la réponse immunitaire des vaccins absorbés sur hydroxyde ou phosphate d’aluminium. Ces absorbants agissent en maintenant l’antigène à proximité du site d’injection et favorisent la production d’interleukines (médiateurs de la réponse immunitaire). Parmi ces adjuvants, on retrouve: L’hydroxyde d’aluminium: Al(OH)3. Environ 50% des vaccins commercialisés en contiennent. La quantité présente dans ces vaccins est de l’ordre du milligramme (quantité beaucoup plus faible que celle ingérée quotidiennement dans l’eau du robinet par exemple où l’hydroxyde d’aluminium est ajouté pour la rendre plus transparente!). le squalène (environ 5µg/dose, et seul adjuvant efficace dans les virus grippaux), qui est un produit naturel, présent à dose beaucoup plus importante dans l’huile d’olive (environ 100mg/cuillère à soupe), le Tocophérol (Vitamine E) présentant un pouvoir antioxydant. Ces adjuvants peuvent induire des réactions locales modérées et sans gravité: persistance possible d’aluminium au point d’injection Protéine porteuse: Les sous-unités vaccinantes glycosidiques, qui induisent une réponse immune de courte durée et d’efficacité faible chez les enfants de moins de 2 ans, sont le plus souvent conjuguées à une protéine porteuse (ex: protéine tétanique, diphtérique) permettant de produire une réponse plus intense et durable. Par mesure de précaution , le haut conseil de santé publique a recommandé l’utilisation de vaccins sans adjuvant chez les patients les plus vulnérables (femmes enceintes, personnes déficientes immunitaires).
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Les conservateurs | SelectAfficher> |
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2-phénoxyéthanxinol, néomycine et polymyxine B, thiomersal… Les conservateurs permettent de maintenir la qualité biologique des vaccins jusqu’à leur administration. ThiomersalLe thiomersal est un conservateur à base de mercure, accusé d’être à l’origine de déficits neurologiques, d’autisme, et/ou d’insuffisance rénale), a été retiré de la fabrication de vaccins monodoses destinés à la pédiatrie, même si la quantité de mercure injectée est bien inférieure à celle ingérée par du poisson contaminé. Aujourd’hui, on retrouve du thiomersal uniquement dans les flacons multidoses, mais plus dans les vaccins monodoses.
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Les stabilisants | SelectAfficher> |
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albumine, gélatine, glycine, lactose, sorbitol… Les stabilisants maintiennent la qualité physique des vaccins en limitant les variations thermiques. Ils permettent ainsi aux vaccins de conserver leur immunogénicité (pas de modification structurale des protéines immunogènes)
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Conseils sur la vaccination
Respecter la chaine du froid | SelectAfficher> |
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Retirer votre vaccin de sa pochette isotherme de transport Placer votre vaccin dans votre réfrigérateur, sur l’étagère la plus fraiche du réfrigérateur, jusqu’à la date d’administration Ne jamais le déposer contre les parois, ni sur les étagères de la porte du réfrigérateur Retirer le vaccin du réfrigérateur au maximum 1 heure avant l’injection. Pour les vaccins vivants atténués, toute rupture de la chaine du froid, même brève, inactive le vaccin
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Reconstitution des vaccins | SelectAfficher> |
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Le respect de bonnes conditions de conservation influence particulièrement l’efficacité et la tolérance des vaccins. Vaccins lyophilisés monodoses: ces vaccins doivent être utilisés immédiatement après reconstitution, leur dissolution devant alors être complète. Vaccins multidoses reconstitués dans leur solvant: peuvent être utilisés pour plusieurs vaccinations mais doivent être conservés au froid entre chaque utilisation et éliminés à la fin de la séance de vaccination, au plus tard 4 heures après la remise en suspension.
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Comment injecter un vaccin? | SelectAfficher> |
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Les voies d’administrations recommandées sur les notices (sous-cutanée, IM, intradermique ou orale) ont une influence majeure sur la qualité de la réponse vaccinale, ainsi que sur la fréquence des effets secondaires locaux éventuels. Les injections IM s’effectuent dans la cuisse pour l’enfant de moins de 2 ans et dans l’épaule au delà de cet âge. Peut-on mélanger les vaccins à injecter? Tous les vaccins inactivés peuvent être administrés en même temps ou à n’importe quel intervalle de temps Un vaccin vivant peut être administré en même temps qu’un vaccin atténué ou à n’importe quel intervalle de temps Plusieurs vaccins
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Effets secondaires de la vaccination | SelectAfficher> |
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les effets secondaires sont essentiellement locaux, au niveau du point d’injection (douleur, érythème, ecchymose, œdème, induration, etc…). On peut aussi relever de rares effets systémiques qui régressent en quelques jours (fièvre, frissons, myalgies, céphalées, troubles digestifs, etc…) La Tolérance des vaccins est en général satisfaisante et leur index thérapeutique est excellent
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Que faire en cas de retard de vaccination? | SelectAfficher> |
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Lorsqu’un retard est intervenu dans un programme de vaccination imposant des injections répétées, il suffit de reprendre ce programme au stade où il a été interrompu et de compléter la vaccination en réalisant le nombre d’injections requis en fonction de l’âge. Il est inutile de reprendre la vaccination au début. Noter les mois des prochaines injections sur le carnet de santé
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Comment éviter la douleur lors de la vaccination? | SelectAfficher> |
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On a tendance à négliger l’importance de la douleur liée aux vaccinations. Les nourrissons subissent en effet au cours de leur première année de vie de 6 à 11 injections vaccinales et une douzaine en 18 mois. Les vaccins représentent ainsi la première cause de douleur aigue du nourrisson et environ 25 % des enfants de 15 à 18 mois manifestent des signes d’anxiété à l’approche d’une vaccination. Lutter contre cette douleur est bénéfique pour l’enfant, mais aussi pour la famille et le médecin qui peuvent aborder la vaccination avec plus de sérénité. Moyens non médicamenteuxLes recommandations des sociétés savantes préconisent l’usage des solutions sucrées orales (saccharose 24 %, glucose 30 %), la succion de tétine et l’allaitement maternel lors de la réalisation de gestes douloureux courants chez le nouveau-né et le jeune nourrisson. En pratique, il est conseillé
Patch anesthésiantEmla® patch est souvent utilisé chez les nourrissons pour limiter la douleur engendrée par la vaccination. Des études montrent que ce patch est efficace et qu’il n’est pas néfaste sur la réponse immunitaire lors de son utilisation avant l’injection des vaccins
Appliquer la pommade anesthésiante au minimum 1 heure avant la vaccination, à l’endroit où la vaccination est prévue. Noter l’heure de la pose sur le pansement. La durée de l’anesthésie après retrait du patch est de 1 à 2 heures.
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Faut-il donner systématiquement du paracétamol après une vaccination? | SelectAfficher> |
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Réponse: non! Il est donc conseillé de surveiller le patient après une vaccination et de n’administrer du paracétamol que dans un second temps, en cas de fièvre
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Contre indications à la vaccination | SelectAfficher> |
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Les épisodes infectieux mineurs, l’asthme, l’eczéma, les dermatoses chroniques, les affections chroniques cardiaques, respiratoires, rénales, hépatiques, les séquelles neurologiques, le diabète, la malnutrition, la prématurité ne constituent pas des contre-indications aux vaccinations Pour tout vaccinRéaction allergique grave (anaphylaxie, urticaire généralisé, gonflement de la gorge et de la bouche, difficulté respiratoire, hypotension ou choc) à une vaccination précédente avec le même type de vaccin ou à l’un des Allergie à l’œuf pour les vaccins cultivés sur œuf embryonné de poule (grippe, fièvre jaune et encéphalite à tiques). Pour les vaccins vivants atténués(rougeole, oreillons, rubéole, fièvre jaune, BCG, polyomyélite oral, rotavirus, varicelle): grossesse, immunodéficience (SIDA, greffe, cancers soignés par chimiothérapie et/ou rayons ionisants, traitement immunosuppresseurs, corticothérapie par voie générale depuis plus de 14 jours ou plus…). Il convient de retarder la vaccination d’au moins un mois après la fin du traitement. La vaccination coquelucheuse est contre indiquée en cas d’affection neurologique évolutive.
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Mises en garde et précautions d'emploi | SelectAfficher> |
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L’administration des vaccins doit être différée chez les sujets atteints d’infections fébriles sévères aigues afin de ne pas compliquer la prise en charge et de ne pas entrainer de confusion avec d’éventuels effets indésirables du vaccin. Si une réaction allergique, non anaphylactique s’est manifestée au cours d’une vaccination précédente, l’administration d’une nouvelle dose de vaccin devra être réalisée avec précaution. Chez les patients à risque hémorragique, la voie sous cutanée est une alternative à la voie intramusculaire. Certains vaccins ne doivent pas être administrés en même temps Vaccin contre la fièvre jaune et vaccin contre le choléra. Délai entre 2 vaccins vivants: attendre 4 semaines s’ils ne sont pas injectés le même jour
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Effets secondaires de la vaccination en général | SelectAfficher> |
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Douleur, érythème, induration, œdème au point d’injection, fièvre, malaise, signes digestifs (nausées, vomissements), myalgies (très rare)… Les effets secondaires apparaissent en général dans les 72 heures
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Interactions avec les médicaments | SelectAfficher> |
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Une diminution de la réponse immunitaire à la vaccination est induite par les traitements immunosuppresseurs, dont les TNF alpha, les anticancéreux et les corticoïdes à des doses susceptibles d’entrainer une immunosuppression. Le risque infectieux des vaccins vivants est majoré par les traitements immunosuppresseurs (contre indication). Il est préférable d’attendre un délai de 3 mois après la fin du traitement avant d’envisager une vaccination par un vaccin vivant atténué. Chez les patients sous chimiothérapie et/ou radiothérapie, mieux vaut attendre entre 6 mois et un an après la fin du traitement pour entreprendre une vaccination par un vaccin vivant atténué. Chez les patients recevant des dérivés du plasma ou des immunoglobulines, les vaccins vivants atténués sont à administrer 2 à 3 semaines avant, ou 3 à 10 mois après leur traitement. Il n’y a aucune précaution particulière pour les vaccins inactivés.
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Prévention des réactions aux vaccinations par homéopathie | SelectAfficher> |
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En raison des modifications du système immunitaire induit par les vaccinations, certaines personnes, plus sensibles que d’autres peuvent développer des pathologies suites aux vaccinations (pathologies ORL et respiratoires à répétition, eczéma, allergies…) Les vaccinations sont mieux supportées si elles sont accompagnées par un traitement homéopathique Dans tous les cas, pour améliorer la réponse immunitaire
Pour limiter la réaction inflammatoire au point d’injectionApis mellifica 30CH 1 dose le jour de la vaccination En fonction du vaccinIsothérapique du vaccin concerné en 9CH1 dose la veille + 1 dose le jour J Pour pallier à la problématique concernant les excipients aluminiques, prendre systématiquement Alumina 4 CH dans les 5 jours qui précèdent la vaccination et encore pendant les 10 jours qui suivent. Diphterotoxinum 15CH 1 dose le soir de la vaccination contre la diphtérie Pertussinum 9CH 3 granules matin et soir pendant 2 jours suivant la vaccination contre la coqueluche pour éviter les conséquences suite à vaccination contre la coqueluche comme la bronchiolite par exemple qui apparaît souvent 3 semaines après une vaccination contre la coqueluche Vaccin ROR Isothérapique du vaccin 9CH 1 dose 6 jours après le vaccin Vaccination antituberculeuse VAB 15CH1 dose après 3 et 6 semaines Vaccination COVID: Gelsemium 15 CH pour limiter les réactions générales: fièvre, myalgies, céphalées, asthénie. Sucer 5 granules 3/jour pendant 4 jours Vaccination antigrippale Consulter notre fiche conseil : ExcipientsPour pallier à la problématique concernant les excipients aluminiques, prendre Alumina 4 CH dans les 5 jours qui précèdent la vaccination et encore pendant les 10 jours qui suivent. En cas de fièvre post vaccinationUtiliser une des 3 souches suivantes en fonction des symptômes.
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Cas particuliers
Vaccination chez la femme enceinte | SelectAfficher> |
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Les vaccins recommandésGrippe, COVID-19, Coqueluche La HAS recommande la vaccination contre la coqueluche chez la femme enceinte à partir du deuxième trimestre de grossesse, en privilégiant la période entre 20 et 36 SA. Elle préconise que la vaccination soit effectuée pour chaque grossesse et que la stratégie du cocooning soit maintenue. Par ailleurs, la HAS indique que, selon le cas, la vaccination contre la coqueluche peut être effectuée en même temps que la vaccination contre la grippe saisonnière et/ou la Covid-19 chez la femme enceinte. Les vaccins inactivéssont autorisés: Tétanos, grippe, méningocoque, antipolyomyélite inactivé (voie injectable), rage (à titre curatif), grippe A et B. Les vaccins contenant du thiomersal comme conservateur sont à éviter pendant la grossesse Les vaccins vivants atténuéssont contre-indiqués (BCG, antipolyomyélite par souche vivante= voie orale, Un délai de 3 mois est à prévoir entre une telle vaccination et un début de grossesse. En l’absence d’anomalie fœtale, une vaccination, même avec un vaccin vivant atténué, faite au cours d’une grossesse ignorée ne justifie pas une interruption de grossesse
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Vaccination Chez le prématuré | SelectAfficher> |
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Le prématuré étant plus fragile aux infections doit être vacciné dès l’âge de 2 mois chronologique, quel que soit le degré initial de prématurité.
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Vaccination en cas de VIH | SelectAfficher> |
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Vaccins recommandés: Tétanos, poliomyélite, diphtérie, hépatite B Vaccins à éviter: Rubéole et/ou tuberculose (BCG) Chez le sidéen, Les vaccinations contre le méningocoque A et C, la varicelle, le ROR et la fièvre jaune peuvent être effectuées à condition que le taux de lymphocytes CD4 soit supérieur à 200/mm3
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Liens utiles | SelectAfficher> |
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Composition des vaccinsPour connaitre la composition des vaccins en excipients et en conservateurs:http://www.infovaccin.fr/composants.html Carnet de vaccination électroniquewww.mesvaccins.net pour se renseigner en 30 secondes des vaccins à effectuer. Site amusant avec des bandes dessinées didactiques. Possibilité de créer son carnet de vaccination électronique
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Quand faut-il consulter un médecin? | SelectAfficher> |
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Surveiller les signes suivants
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Anne-Sophie DELEPOULLE (Dr en Pharmacie)
Dernière modification le: Juil 3, 2023 @ 14h25