Certaines plantes réduisent l’efficacité du traitement anticoagulant. Elles interfèrent avec les anti vitamines K car elles sont riches en vitamine K. On dit que ces plantes sont pro-coagulantes.
D’autres au contraire augmentent le risque d’hémorragie car elles sont anticoagulantes.
Quand on est sous traitement anticoagulant, il convient de connaitre ces plantes, ainsi que leur mécanisme d’action
> Les plantes pro-coagulantes
> Les plantes anticoagulantes
Plantes pro-coagulantes
Ortie (Urtica dioïca)
L’Ortie renferme de la vitamine K.
En cas de prise d’anti vitamine K et de traitement conjoint par cette plante, il convient d’augmenter la fréquence des INR afin d’adapter votre traitement anticoagulant.
Ortie
Algues
Certaines algues sont riches en vitamine K comme la chlorella et la spiruline.
En cas de prise d’antivitamine K l’utilisation de ces algues peut modifier l’INR.
Il convient d’en parler à votre médecin si vous prenez un complément alimentaire à base de ces algues et d’augmenter la fréquence des INR afin d’adapter votre traitement anticoagulant
Spiruline

Plantes anticoagulantes
L’usage de certaines plantes peut augmenter le risque hémorragique et sont à éviter en cas de prise d’anticoagulants.
Plantes à « aspirine »
Eviter l’utilisation des plantes contenant des dérivés salicylés comme le saule, la reine des prés…
Risque hémorragique
Plantes circulatoires à coumarines ou à flavonoïdes
Eviter l’utilisation de certaines plantes circulatoires anticoagulantes contenant des coumarines ou des flavonoïdes,
Risque hémorragique: Petit houx, Mélilot, Marron d’inde, Ginkgo biloba, Ginseng, l’huile du palmier de floride, le curcuma …
Plantes agissant sur le métabolisme des anticoagulants
Certaines plantes agissent soit en inhibant la dégradation des AVK et augmentent le risque hémorragique, d’autres au contraire peuvent accélérer leur dégradation et faire baisser l’INR (risque thrombotique)
- Millepertuis (contre indiquée: inactivation de l’anticoagulant par induction enzymatique),
- Ail (inhibiteur enzymatique). Une consommation exagérée d’ail pourrait normaliser un TP et faire baisser l’INR chez un patient sous AVK…
